Paradoxe de la concurrence
« Laissez passer les choses, laissez faire les hommes ». Vincent de Gournay (1712-1759) Cette citation résume bien la pensée libéraliste qui prône la réduction de la place et du rôle de l'Etat dans l'économie afin de développer la place et le rôle des mécanismes de marché et qui répondrait aux problèmes liés à la montée de l'Etat providence après la seconde guerre mondiale.
En effet, une ordonnance du 30 juin 1945 avait bloqué les prix au niveau qu'ils avaient atteints au premier septembre 1939 ou encore au niveau fixé par arrêtés ministériels, interministériels ou préfectoraux. L'intervention directe de l'Etat sur les prix fut donc très active, mais ceci a pour effet d'empêcher la concurrence au niveau des prix, ce qui prive le consommateur des gains qu'il peut habituellement tirer de cette concurrence et entraîne un risque d'inefficience pour les entreprises. L'Etat exerçait également une action indirecte sur les prix en influençant l'offre. En effet, à l'aide d'une politique de droits de douane il entraînait une limitation de l'offre étrangère et par le biais de subventions il privilégiait le développement de l'offre de certains secteurs.
Ainsi L'Etat et les établissements financiers publics afin de sauver les deux principaux groupes sidérurgiques, Usinor et Sacilor de la faillite ont annulés leurs créances et en sont devenus propriétaires à 85 % en contrepartie.
En 1981 le secteur public s'étend et applique le Programme commun de gouvernement signé en 1972. La Gauche prend le contrôle, partiel ou total de douze grands groupes industriels, de deux compagnies financières et de trente six banques.
Ces nationalisations donnent à l'Etat un poids considérable puisqu'il contrôle alors en plus de l'énergie et des transports, la distribution du crédit et une part importante de