Paraphrase du psaume cxlv
François de Malherbe, né à Caen en 1555 est mort à Paris le 16 octobre 1628 il «était un poète français.Issu d’une famille noble décida d'ecrire de nombreuses oeuvres dont la suivante qui s'intitule « Paraphrase du Psaume CXLV». Malherbe s'est souvent inspiré du baroque pour écrire ses textes. Dans celui ci il s'oppose à l'idealisme et utilise les valeurs classiques parmi des grandes thématiques baroque comme la fragilité, l’éphémère, l’inconstance, le mouvement, la métamorphose, le rêve et l’illusion. Malherbe a écrit ce texte pendant une période d’instabilité politique, l'homme baroque doute sur la réalité et la pérennité des choses et des valeurs. Ce poème qui est une reprise d’un texte sacré, le psaume CXLV et il met en avant ces valeurs et se questionne sur l'inégalité entre citoyens et homme de la bourgeoisie. Nous verrons que le poète va faire ici un tableau baroque des vanités, une leçon des valeurs classiques de stoïcisme dans un psaume lyrique.
I) Tableau baroque des vanités:
1) Un pouvoir trompeur:
On peut dire que c'est un tableau des vanités du pouvoir des rois car la vision qui nous est proposée du pouvoir semble négative. Ce poème montre surtout que le pouvoir sous toute ses formes, est illusoire. Malherbe se contente alors de peindre comme un tableau un modèle avec des valeurs plus pérennes.En effet, il présente son pouvoir comme inexistant. La seule supériorité à laquelle il peut prétendre est tellement vague qu’il ne se sent pas inferieur. c’est ce que souligne la phrase « ils sont comme nous sommes ». Cette idée est reprise dans les deux sizains, ce qui crée une accélération car avant cela les alexandrins créaient un rythme plus lent. La vie selon Malherbe est une illusion. Il le souligne avec les vers « les promesses du monde » qui ne seront sans doute pas tenues.Malherbe utilise deux métaphores, « Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde », ce qui donne ici une idée de transparence et d'insaisissable qui donne l'idée