Parodie de le petit poucet
Il était une fois deux jeunes Hainuyers qui vivaient dans la zone la moins peuplée de Belgique ; avec leurs parents, leur grand-père et les quadruplés de la famille.
Vu que le premier bâtiment se situait à plus de cinq kilomètres de leur maison, et la première boutique à dix. Ils n’avaient pas beaucoup de contact avec le monde extérieur et manquaient terriblement de tact envers les autres, en particulier les habitants d’Erbisoeul le village avoisinant. Un exemple : une après-midi, le père était occupé dans le jardin à se gratter le postérieur lorsqu’un couple d’Erbisoeul passait devant chez eux. Ceux-ci demandèrent l’heure au père. Il regarda sa montre.
- Il è euuh euuh… six heures d’matin… Non minuit, dit le père. - Vous êtes sûr parce qu’il fait encore jour, demanda le randonneur. - Bah ouaiy rgardez ma montre.
La randonneuse prit la main du père pour regarder la montre et constata que c’était un tatouage.
- Mais monsieur ce n’est qu’un bête tatouage et en plus vous ne savez pas lire l’heure. - Comment ? J’ai jamais té en retard à un r’dez-vous ! scanda le père. - Faut t'laver les mains après s’gratter les fesses, cria la mère en nettoyant leur cochon.
Le couple s’éloigna et on put entendre le mari dire « Répugnant et encore faut-il qu’il ait déjà été à un rendez-vous. ».
Ils ne possédaient pas beaucoup d’argent, leur seul revenu venait de ce qu’ils arrivaient à faire pousser dans la terre limoneuse du Hainaut. C’était aussi leur principale alimentation. L’argent qu’ils ne dépensaient pas en nourriture, servait à acheter un ticket de loterie, quand ils sortaient de chez eux, c'est-à-dire une fois par mois.
Le grand-père, Raoul-André-Jacques âgé de nonante-sept ans, était considéré comme le sage de la famille car il avait eu la chance de passer son enfance et d’être allé à l’école dans le magnifique village d’Arbres, autre