Pascal. "nous ne nous tenons jamais au temps présent..."
Pascal, dans les Pensées, amène le lecteur à suivre son raisonnement grâce à une certaine logique et une continuité dans ses propos, qui force le lecteur à être de son avis. Le premier paragraphe est donc rédigé à la première personne du pluriel, pour généraliser le problème, et impliquer le lecteur autant que lui-même, et en faire donc une cause proche de l’homme. « Nous ne nous tenons jamais au temps présent », cette thèse qu’annonce Pascal dès le début du texte, permet au lecteur de se rendre compte qu’il ne vit pas entièrement et seulement dans le présent, mais au contraire, qu’il est souvent tourné vers les temps passés, ou qu’il se projette dans les temps à venir. Il développe et explique cette thèse dans