Passif en fle
FACULTE DE PHILOSOPHIE ET LETTRES
Leçon de FLE : la voix passive
HOEBEKE Margaux
Travail réalisé dans le cadre du cours de Grammaire appliquée au FLE ROMA-B-431 Monsieur D. VAN RAEMDONCK
1
1. Introduction
La voix passive était pour nous du pain béni lors de nos exercices de grammaire à l’école : principe simple, maîtrise aisée de la formation, exercices de transformation dans lesquels il suffisait de recopier, peu d’exceptions, peu d’applications dans la langue… Apprise et retenue en un clin d’œil, elle fut rangée dans un coin de notre mémoire, et ne servit qu’à de rares occasions. Aujourd’hui, la loi du moindre effort n’est plus d’actualité, et nos lectures des différents manuels de FLE dévoilent des lacunes dans l’enseignement de cette voix, trop souvent définie par opposition à la voix active, alors qu’elle sert à exprimer d’autres nuances. La grammaire traditionnelle ne nous a pas été d’un grand secours dans ce cas-ci, étant donné que c’est sur elle que se basent les manuels, et que la manière dont elle organise les différentes voix ne suffit plus à expliquer leur fonctionnement et leurs particularités propres. Nous avons donc tenté, par le biais de cette leçon, de revoir la manière dont la voix passive était expliquée, et de créer des exercices moins simplistes que ceux qui ont facilité notre apprentissage grammatical. La première partie de notre travail s’attardera sur les manuels, et critiquera la manière dont ils envisagent la voix passive, au point de vue du thème, de la théorie et des exercices. La deuxième rappelle le discours grammatical sur lequel nous nous baserons pour la leçon, et la troisième consiste en la leçon que nous avons élaborée. Pour cette dernière, les justifications des différentes étapes sont détaillées après l’énoncé ou l’explication que nous donnons.
2
2. Critique des manuels de FLE
Nous reprenons, dans cette partie, les mots utilisés tels quels par les manuels, sans les