Peine de mort en chine
A l’issue d’un procès du Tribunal populaire du Sichuan, Lobsang Dhondup, un jeune chinois de 28 ans a été exécuté le 25 janvier 2009 pour avoir été accusé d’être impliqué dans une série d’attentats à la bombe.
En 2008, selon l'Amnesty International, la Chine aurait exécuté plus de
7 003 personnes, voir plus. Il est très difficile de déterminer précisément le nombre d’exécutions dans ce pays car ce sujet relève du tabou et du secret d'État.
La Chine est un pays très attaché à la peine de mort, aussi appelée peine capital. Cette sentence est une condamnation qui est suivie de l’exécution du condamné, où le fait de retirer la vie à un criminel est jugé légal. Ce pays est responsable d’environ 80% des exécutions dans le monde, faisant de la chine le premier pays mondial au nombre de condamnés à mort le plus élevé, malgré des chiffres approximatifs. D’ailleurs, la chine n’est pas prête d’abolir la peine de mort car elle fait partie de sa culture et que cette pratique est encore considérée comme un moyen d’assurer la sécurité du pays.
On pourra se demander comment la Chine est parvenue à gérer cette sentence depuis aujourd’hui malgré de nombreuses critiques.
Nous allons donc étudier l’histoire de la peine de mort en chine, puis les crimes passibles de cette sentence, les moyens utilisés pour les exécutions et enfin les progrès de ce pays dans cette pratique.
I L’histoire de la peine de mort
La peine de mort a toujours existé en chine même sous différents régimes politiques. Cependant, les crimes passibles de cette peine ont été réduits.
Jusqu’en 1911, sous l’Empire Qing, le nombre de crimes condamnables était de 840. Cependant, l’empire disposait d’un système qui permettait de limiter les exécutions. En effet, on ne pouvait pas exécuter à n’importe quelle date: au printemps et en été c’était interdit. De plus, certaines personnes échappaient à cette sentence, c’est le cas des femmes enceintes, des vieillards, des enfants et