Pensée politique
Examen écrit 1h : 5 sujets, on en choisit 4. Questions sur des parts de cours, réponses courtes.
Pas de mini dissertation, réponses précises, claires. Réflexion critique valorisée, lectures complémentaires préférables pour l’examen.
Préliminaires :
La philosophie politique traite de la vie commune et donc nécessairement de la notion de pouvoir. Cette question du pouvoir se décline sous différentes formes : qui peut contraindre les autres ? Quel est le rôle de l’individu ? Où se situe la frontière entre la sphère publique et la sphère privée des individus ? Qui définit cette frontière ? La philosophie politique analyse ces questions de manière normative, elle transforme la question qui gouverne en la question normative qui devrait gouverner.
La philosophie politique confronte la notion de pouvoir avec les notions de justice et de liberté.
→ Le pouvoir et la justice : on ne connaît pas de définition unique de la justice, chaque catégorie de penseur possède la sienne. Les philosophes politiques recherchent la relation entre la justice et le pouvoir. Le pouvoir politique peut-il faire régner la justice ? On a souvent tendance à répondre que oui. Le pouvoir est-il une menace pour la justice ? Les libéraux répondent majoritairement par l’affirmative.
→ Le pouvoir et la liberté : certains penseurs considèrent le pouvoir comme étant l’antonyme de la liberté, on constate une opposition directe entre les deux notions. En effet, plus le pouvoir augmente et plus la liberté diminue, plus le pouvoir diminue et plus la liberté augmente. Comme pour la notion de justice on ne connaît pas de définition universelle de la liberté, les libéralistes la définissent comme étant « l’absence de contrainte extérieure». D’autres penseurs comme Platon et Rousseau estiment que l’homme doit se libérer de lui-même, le pouvoir peut alors revêtir la forme d’une force libératrice. Le pouvoir protège l’homme contre lui-même. Certains penseurs loin de