Personnages goriot
Venu de Charente pour étudier le droit à Paris, il rencontre Jacques Collin, alias Vautrin, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon (étudiant en médecine), il aime une fille du père Goriot, Delphine de Nucingen.
Jean-Joachim Goriot
Le père Goriot (ancien vermicellier) a fait fortune durant la révolution. Il est doté d'un amour sans limite envers ses deux filles. Celles ci en profitent et lui demandent de l'argent sans répit: « riche de plus de soixante mille livres de rentes et ne dépensant pas douze cents francs pour lui, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles...il ne demandait qu'une caresse en retour de ses offrandes. » Mais ses filles se révèlent ingrates : « le citron bien pressé, ses filles ont laissé le zeste au coin des rues. » (Folio, page 113) Même à la mort de leur père, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen ne se dépêchent pour venir lui dire au revoir. Il ne reste en vie que pour elles, mais seule madame de Restaud vient avant que la mort l'ai emporté afin de s'excuser... Il meurt sans un sou, ayant tout donné à ses filles, et ayant vendu le peu de chose qu'il avait pour pouvoir offrir une robe à Anastasie. Bianchon et Rastignac, les deux étudiants, doivent eux même payer l'enterrement du père Goriot, car celui-ci n'avait plus d'argent, et que ses filles ne voulurent pas payer.
Jacques Collin, alias Vautrin ou Trompe-la-mort
Ce personnage, que Balzac appelait une « colonne vertébrale » de La Comédie humaine, apparaît pour la première fois dans ce roman. C'est un forçat évadé du bagne de Toulon, qui a été condamné pour un faux commis par un autre. Depuis 1815, il se cache à Paris sous le nom de Vautrin. Il est probablement trahi par un ancien camarade du bagne, surnommé Fil-de-Soie. À l'aide de Mlle Michonneau, qui découvre la marque « T.F. » sur