Petite histoire des critères de valeur de la peinture européenne de la renaissance à aujourd’hui et de leurs décideurs
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Petite histoire des critères de valeur de la peinture européenne de la Renaissance à aujourd’hui et de leurs décideurs L’art pictural a fortement évolué de la Renaissance au 20ème siècle, comment expliquer ces changements successifs ? Cela commence à la Renaissance, où se produit une révolution esthétique qui donne naissance au réalisme. En effet, les artistes de cette époque, ont voulu reproduire le monde tel qu’ils le voyaient. Cependant, comme cette représentation n’allait pas de soi, ils se sont attachés à édicter la théorie de la perspective. Toutefois, comme les peintres n’ont pas su fixer les principes de la représentation, des tendances diverses sont apparues. D’une part, le réalisme intégral, qui présente la nature telle qu’elle est et, d’autre part, le réalisme idéalisé qui la dépeint de manière magnifiée. Néanmoins, c’est la tendance idéalisée qui s’est imposée et qui sous le nom d’ « académisme », a fini, à force de préceptes, à opprimer les artistes et à déclencher, au milieu du 19ème siècle, leur révolte. En France, une parenthèse est faite au 17ème siècle, où l’Académie, en accord avec le pouvoir politique, imposent aux artistes un idéal esthétique qu’ils sont contraints d’appliquer sous peine de ne pas être reconnus. L’esthétique classique décrète que la valeur d’un tableau dépend du sujet traité. L’Ecole impose ainsi une hiérarchie des œuvres. Le bas de cette échelle, est occupée par les paysages et les autoportraits, les tableaux d’histoire et allégoriques, au sommet, jouissent donc de la plus haute estime. De plus, la valeur d’un tableau dépend de la qualité d’exécution (perspective, harmonie,…). De ce fait, l’artiste ne dispose d’aucune liberté pour représenter ce qu’il veut. Celui qui ne se soumet pas à cette orthodoxie, n’aura pas accès à la reconnaissance et aux honneurs. Voilà pourquoi, certains d’entre eux, utilisent d’astucieuses ruses pour transformer leurs tableaux en « vanités » pour accroître leur valeur. Jusqu’à