Séquence tonique.

« Peur du noir », court métrage ; Film d'animation d'1h25, réalisé en 2008 par Blutch, Charles Burns, Marie Caillou, Pierre Di Sciullo, Lorenzo Mattoti et Richard Mc Guire. Divisé en six séquences, ce film nous décline toutes nos peurs intimes, secrètes, nos phobies... Le sujet sur lequel je souhaite développer ma critique est la première séquence de Blutch.

La séquence de Blutch est complexe ; Un homme promenant quatre chiens, et les laissant attaquer et tuer quatre victimes. Dans cette séquence, il y a un personnage principal qui est le propriétaire des chiens. C'est un vieillard, peut-être un noble, ses traits de visage sont strictes, sévères... Il a l'air fou. Il est omniprésent à chaque scène de la séquence. Il fait parti des meurtriers mais aussi des victimes. A en juger par ses vêtements, ce n'est pas notre époque. Ensuite, il y a les chiens ; ils sont agressifs, féroces, ils ressemblent à des loups affamés. Les autres personnages sont les victimes ou ceux qui assistent aux scènes, comme le petit garçon, les ouvriers et la jeune femme. Ils ont des airs innocents, naïfs, angoissés, ne sachant plus quoi faire face à une telle situation.

Le décor est assez variable pour chaque scène. La première scène se passe dans un décor désert, comme des montagnes, des plaines ou des falaises. La seconde scène se déroule dans un lieu de chantier où se trouvent seulement quatre ouvriers. La troisième scène se passe sur une place de spectacle déserte où danse seulement la jeune femme. Lors de la quatrième scène, dans un lieu quelconque, tout aussi désert que les précédents, on peut voir un miroir sur lequel le vieillard se reflétera pour attirer le dernier chien.

Chaque scène a deux effets communs ; tout d'abord le suspens, se posé la question « Que va-t-il se passer ? » et ensuite l'horreur que font ressentir ces meurtres. Mais chacune possède un effet à elle seulement, il me semble ; la première scène