Peut on dire qu'il y a un déclin de la classe ouvrière ?
Selon Alain Bihr et R. Pfeherkord Il existe trois conditions qui constituent une classe sociale, les membres partagent des conditions d’existences identiques, une allure commune et cette classe doit comporter un acteur collectif. En 1954 l’INSEE a crée une nomenclature : les catégories socioprofessionnelles. Dans l’une d’elle se trouve les ouvriers cette notion se détermine par le sentiment d'appartenance à la catégorie sociale déterminée des ouvriers, qui ne disposent pas de la propriété des moyens de production et vendent leur force de travail. Cependant Depuis une trentaine d’années elle semble disparaitre.
Nous allons alors voir en quoi peut-on parler d’un déclin de la classe ouvrière ?
Dans un premier temps nous étudierons comment cette classe sociale était fortement mobiliser à ses débuts et dans un second temps nous verrons la classe ouvrière frappée d’un déclin.
Aux XIXe siècle lors de la création des classes sociales, la classe ouvrière était très mobilisée. Les individus qui la composaient, avaient une conscience de classe, des intérêts, un style et mode de vie commun ainsi qu'une conscience de leur culture commune. Ils comprennent que leurs force résidents dans leur nombre, leur union et leur résolution. Cette classe va donc se mobiliser pour défendre ses droites ( exiger un salaire plus élevé, de meilleur conditions de vie, des congés payer,...) La CGT en 1895 et le parti communiste en 1921 vont porter les revendications de cette classe. Des ouvriers ce cotisent pour la création de mutuelles; caisses d'entraide contre les maladies, les accidents du travail et le chômage, il y a même une caisse alimenté pour faire face les jours de grèves. La mobilisation est forte de père en fils, on peut voir dans le document 1 (pages 120 du manuel de première ) selon IRESCO, d'après un sondage enquête d'emploi 1969/2000, que 53% des fils d'ouvriers né entre 1920 et 1925 devenaient eux aussi ouvriers contre seulement 35% des fils. La moitié des