Julien Legoux
1°06
Dissertation Français

Note | Observation | | |

Sujet : Dans Antigone Anouilh fait dire à l’un de ces personnage : « et puis surtout, se reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il y a plus d’espoir ; qu’on est pris, enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu’on a plus qu’à crier – pas à gémir, non, pas à se plaindre – a gueuler à pleine voix ce qu’on avait à dire, qu’on avait jamais dit et qu’on ne savait même pas encore, et pour rien, pour se le dire à soi, pour apprendre . » Cette définition de la tragédie peut-elle s’appliquer selon vous à Phèdre.
Représenté pour la première fois en 1677, Phèdre de Racine peut être considéré comme un chef d’œuvre se son auteur et du classicisme. Il s’agit en effet d’une tragédie extrêmement codifiés qui exposent en respectant les unités de temps, de lieu, et d’action. Une suite de péripéties ou de personnages mythiques telle le roi Thésée, sa femme Phèdre, et Hippolyte, le jeune prince, sont soumis à un destin cruelle. Mais cette définition tragédie peut-elle pour le moins s’adapter à celle d’Antigone de Anouilh ? C’est ce que nous allons analyser, en démontrant dans un premier temps, que la tragédie d’Antigone s’applique symétriquement à celle de Phèdre. Puis dans un second nous prouverons que la tragédie de Phèdre se différencie de celle d’Antigone sur certains points.
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Phèdre et Antigone sont tous les deux des pièces tragiques , elles comportent donc des points communs important, c’est ce que nous allons voir dans cette partie .Tout d’abord on observe dans la citation d’Anouilh qu’il parle de destin, hybris : « parce qu’on sait qu’il y a plus d’espoir », or dans Phèdre on y retrouve cette fatalité avec l’amour de Phèdre à Hippolyte .La fatalité est pour commencer un ressort du tragique puisque Phèdre lutte en vain contre un destin qu’elle n’a pas choisie et qu’elle est même tenté de fuir. Elle est démontrer par la multiplication des actions , « Je lui bâtis un