Peut on rompre avec le passé?
La première ambigüité du sujet réside dans les deux premiers mots: « Peut on », qui suppose deux choses: « Est on capables » et « est il légitime ». En effet, il est bon de se demander si c'est une bonne idée de rompre avec le passé, si on en a le droit, et, tout simplement si nous en sommes seulement capables. Dans les trois cas le sujet pose problème: Rompre avec son passé, s'il est trop lourd à supporter, pourrait être libérateur, mais fuir n'est jamais une solution et il est parfois thérapeutique de l'affronter pour vaincre ses démons. Le probléme va plus loin encore que pour l'individu, peut on rompre avec notre passé historique? Avec le passé de l'humanité même? Nous allons donc confronter les avantages et les inconvénients qu'apporterait une telle rupture dans les deux premières parties pour finir en nous demandant si nous avons le droit, en terme d'éthique, de rompre avec notre passé.
Nous allons donc développer dans cette partie les différents avantages que pourrait comporter une telle rupture. Certains passés sont parfois très lourds à porter et à supporter et ont des conséquences parfois sur tout une vie, une vie qui rimera alors avec apathie et inhibition. Les démons qui hantent un esprit peuvent être très coriaces, et reviennent à la charge parfois d'un rien, un profil qu'on rencontre dans la rue et ressemble à l'un de ces démons, ou un objet à valeur sentimentale. Parfois il peut être bénéfique de couper tout pont avec son passé et tout ce qui s'y rapporte, laisser derrière soit tous ses remords pour aller de l'avant et rebondir dans la vie, se reconstruire, car l'homme en a la capacité, il peut mener sa vie comme il l'entend, puisqu'il est parfaitement libre, c'est du moins ce que soutiens Sartre, « l'homme n'est pas un coupe papier », il peut donc devenir ce qu'il veut, du moment qu'il s'en donne les moyens. Or rompre avec le passé peut être un moyen de se donner une seconde chance, d'essayer de trouver le