Selon un rapport officiel de l’Inspection générale des affaires sociales et du Conseil général de l’agriculture, la misère ne crée pas systématiquement la délinquance. Les départements les plus pauvres de France, comme le Cantal ou la Creuse, sont même les moins criminogènes... Peut-on dés lors affirmer que la misère mène toujours à la criminalité ? Pour nous forger une opinion , nous allons d’abord voir en quoi nous pouvons être d’accord avec cette thèse et dans un second temps , nous allons montrer en quoi elle ne s’applique pas toujours .

Tout d’abord , dans les zones pauvres , il y a plus de difficultés pour mettre en place des moyens d’accès à l’éducation . Hors , l’éducation nous permet de contrôler nos pulsions , de respecter nos valeurs de bases tel que le respect d’autrui . prenons l’exemple des banlieues défavorisées connues pour la présence importante de vandalisme, de vols et d’agressions qui sont principalement causés par les jeunes de ces banlieues . la source de ce manque d'éducation serait donc le manque d'argent investis dans des écoles, des maisons de jeunes , logements mieux adaptés , etc...

De plus , la pauvreté engendre souvent un surpeuplement. Ce phénomène accentue les inégalités, ce qui pousse aux révoltes et incite à la criminalité et la délinquance . La formation de bidonvilles et de favelas est favorisée dans ces zones pauvres, notamment à Rio où ont été enregistré 4700 morts violentes en 2010 . Le taux d’homicide y est 30 fois supérieur à celui de France où la population est généralement mieux répartie et le territoire plus développé.

Ensuite , le manque de moyens provoque un manque d’encadrement scolaire et parental. En effet , des parents qui iront travailler beaucoup plus pour gagner plus, passeront moins de temps auprès de leurs enfants ce qui leurs donneront une certaine autonomie précoce. Ils vont chercher à sortir leur famille de la misère et le seul moyen qui s’offre à eux est d’abandonner