Ph Dre
Introduction
Thésée, époux de Phèdre et père d'Hyppolyte, absent du royaume. Scène 3, première scène où Phèdre apparaît. Elle veut mourir et cédant aux questions d'Oenone, sa confidente, elle finit par avouer la source de son mal : l'amour qu'elle voue à Hyppolite, fils de Thésée et d’Antiope.
I/ La passion de Phèdre
1) Maladie
a) Physique
« mal » : faute interdiction
Symptômes physiques : « je rougis », « je pâlis », « mes yeux ne voyaient plus », « je ne pouvais plus parler », « tout mon corps, et transir et brûler », « incurable remèdes », « ma main brûlait l’encens », « ma bouche »
Passion qui se transforme en souffrance : sens au départ
b) Psychique
Souffrance devient psychologique : « dans mon âme éperdu » perte de contrôle de la raison, « tourments », « ma raison égarée »
Torture : « tourments » sens le plus ancien
c) Perte de contrôle de soi
Folie : le corps n’est plus maîtrisé « mes yeux » deviennent sujet de la phrase, dépossession
Parallélisme qui met en valeur la répétition de la négation comme une handicapé : « mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais plus parler » alexandrin, césure à l’hémistiche par une virgule
= nœud de l’action
Aveugle, mutisme, perte de sens
2) Torture
a) Cris pathétiques
Pathétique de l’exclamation : « o comble de misère » relève du registre pathétique
b) Dédoublement
Ce qui est horrifiée par son amour : ne plus aimer Hippolyte
Celle qui aime : torturée
c) Infernal
Le moi désemparé : abondance du pronom personnel « je », Phèdre qui tente de combattre le sentiment, pour susciter notre pitié
3) Coup de foudre
a) Ponctualité
Soudaineté du sentiment : « me montra » passé simple à valeur ponctuelle
Or, imparfait au début : état initial « semblait »
Adverbe « à peine »
b) Adoration pour Hyppolyte
Antithèse : ennemi qui devient une idole
Amour contre la religion : adverbe « tout » : il devient une divinité
Adoration : champ lex de la religion « j’adorais Hippolyte »
Métonymie : «