Philo
Satisfaire ses désirs, cela peut-il constituer une règle de vie ?
Il y a quelque chose dans le désir qui échappe à la raison humaine. Le désir peut-il être réellement maîtrisé par l’homme ? L’origine d’un désir, qui souvent est indéterminée, correspond certainement à l’inconscient et l’inconscient ne peut être maîtrisé par l’homme. Satisfaire un désir s’est agir de façon à le contenter. Mais tous les désirs éprouvés par une même personne peuvent-ils être réellement satisfaits dans leur intégralité ? A partir de ces propos, on peut se demander comment l’homme pourrait bâtir des règles sur des bases versatiles et incertaines. (IL RESTE LA DEUXIEME PARTIE DU RAISONNEMENT A INCERER DANS L’INTRO TOUT COMME LES QUESTIONS QUI SERVENT DE PROBLEMATIQUE.)
Une règle indique ce qu’il faut faire pour obtenir un résultat. Les règles d’un jeu ou du sport rendent possible la compétition par exemple. Par son caractère de prescription obligatoire, le mot « règle » désigne par extension les normes de la morale et du droit. La société dans son ensemble est régie par des lois, mais dans chaque domaine particulier s’appliquent des règles, celle du code de la route, celle de la procédure en justice, et en morale la fameuse « règle d’or » qui dit « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te soit fait ». On peut penser que satisfaire ses désirs ne peut constituer une des règles énoncées précédemment car il émane du désir une force d’agir qui guide l’homme vers la sagesse et l’accroissement mental et parce qu’il permet de nous libérer de nos troubles.
Si l’on considère que les désirs sont, comme le dit Spinoza, « l’essence même du corps », on peut s’apercevoir que leur satisfaction peut constituer une règle de vie. En effet, il est possible de considérer que le désir est une puissance, une puissance d’agir. Cette puissance d’agir nous permettrait de grandir et