NDONG 15 Octobre 2012
Marie Madeleine
Tle ES

Devoir
De
Philosophie

Ce texte est extrait du livre "le rire" pages 117-118, écrit par Bergson.
Dans ce texte, l'auteur nous montre la signification des mots que nous utilisons pour décrire un objet ou un sentiment. C'est-à-dire que les expressions que nous utilisons ne permettent pas de désigner réellement ce que nous apercevons ou nous ressentons. Dans cet extrait, nous avons deux parties : la première nous montre la fonction que l'on donne aux mots pour décrire les choses et la deuxième nous indique que nous ne prenons pas le temps de décrire réellement nos propres sentiments.

Dans le première partie, du texte (lignes 1-8), l'auteur nous montre que toutes les choses que nous voyons nous les décrivons en fonction de nos propres besoins. Ce qui fait que nous ne voyons pas réellement l'objet que nous apercevons. C'est une habitude de considérer les objets en fonction de nos besoins. Bergson pense que c'est le langage qui agit sur l'habitude. C'est à dire que c'est le langage qui fait que nous utilisons des phrases simples pour désigner les choses. Exemple: le fauteuil est un mot qui permet de désigner un objet sur lequel on peut s'asseoir confortablement. Comme Bergson l'indique "les mots désignent des genres". C'est à dire que les mots permettent juste de montrer un groupe d'objets, de qualifier des objets que l'on peut décrire, contrairement aux noms propres qui eux désignent l'identité d'une personne ou d'une chose. Exemple : La basilique Saint Pierre de Rome montre l'identité de Saint Pierre de Rome, alors que si nous disions tout simplement la basilique cela ne montrerait pas son identité. Bergson veut expliquer que le fait de dire un mot pour montrer quelque chose permet juste de lui donner une fonction que tout le monde peut comprendre; c'est à dire une fonction commune à tous mais aussi de montrer sa banalité. Cela cache la réalité de l'objet, la réalité de ce que l'on observe.