Philo

364 mots 2 pages
Schopenhauer a été pendant longtemps ignoré des philosophes et du public. Pendant sa vie, ses œuvres ont eu énormément de mal à être diffusées et il se consolait en affirmant écrire pour la postérité. Selon lui, ses contemporains ne pouvaient pas réellement comprendre ses œuvres. Il est vrai que la période de sa vie a surtout été marquée, en Allemagne, par la philosophie d’Hegel qu’il reconnaissait comme son principal ennemi. On peut peut-être penser que sa théorie effraie. Le monde que construit Schopenhauer n’est pas un monde parfait, loin de là. C’est pour cela que le philosophe a été étiqueté pessimiste. Il est vrai que ces vues sur l’existence humaines sont très noires, comme nous en avons un exemple dans ce texte. La phrase la plus célèbre de Schopenhauer a d’ailleurs été pendant longtemps : « la vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui. » Pourtant, il ne s’agit pas là d’une conception non fondée ou provocante. Elle repose sur un système philosophique ample et cohérent, fondé sur la théorie de la volonté. En effet, pour le philosophe, le monde est l’effet, l’objectivation d’une volonté unique et première qui se manifeste autant dans la croissance de la plante que dans les actions humaines. Il subordonne donc par suite l’existence humaine, non à l’intellect comme ont pu le faire les philosophes avant lui, mais à la volonté. De fait, l’homme est poussé à toujours désirer et à toujours souffrir. Ici, Schopenhauer s’interroge sur la nature de la douleur et sur celle du plaisir. Dans un univers comme celui de Schopenhauer, le bonheur est-il possible ? Comment ressentons-nous la joie ? Pouvons-nous prendre conscience de la joie quand elle est là ? Ou, c’est simplement par contraste, que le bon se conçoit ? Pour répondre à ces questions, Schopenhauer passe par une analyse de la sensibilité. Ce texte se décompose en trois parties : la première étudie la sensation de douleur, la seconde met en exergue la négativité du plaisir et

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