Philo

256 mots 2 pages
L'idée, c'est qu'en un sens non : en effet dans tout acte de conscience il y a, outre la conscience de l'objet, la conscience (de) soi qui accompagne seulement la conscience de l'objet. Ce n'est pas une conscience du même genre. Le soi est vu « du coin de l'œil » alors que l'objet est vu « de face ». Cette distinction permet notamment d'éviter une régression à l'infini (si je sais que je sais, alors je sais que je sais que je sais, etc.).

On peut donc distinguer le moi empirique et le sujet transcendantal. Le sujet transcendantal ne peut pas être connu, car il est ce qui connaît toute chose, il est la condition de toute connaissance. De même l'œil ne peut être vu car il est la condition de la vision. Le mètre-étalon (barre métallique stockée à Paris et qui définit le mètre) ne peut être mesuré car il est la condition de toute mesure. Etc.

Pour exprimer cette idée, Wittgenstein disait que « le sujet n'est pas une partie du monde, mais seulement une limite du monde ». Rien dans le champ visuel ne dit qu'il doit être vu par un œil. L'œil n'apparaît pas quelque part dans le champ visuel. Bref, je ne me vois pas moi-même dans le monde, comme une partie du monde. Si je suis « quelque part » dans mon champ visuel, c'est autour, à la limite, comme l'illustre ce dessin de Ernst Mach (1838-1916)

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