Philo

780 mots 4 pages
Au cours de sa longue vie, l’être humain va acquérir de nombreuses et diverses connaissances. Ces savoirs vont lui permettre de vivre sa vie comme il le souhaite et d’être heureux. Cependant, une question se pose. La connaissance est-elle nécessairement rationnelle ? Cette question est plutôt vague mais, en reformulant les termes et en trouvant leur définition, on peut en arriver à une question plus facile à analyser. Qu’est-ce que la connaissance? En gros, c’est l’état de celui qui sait quelque chose, qui connait. C’est qui est tenu comme su par un individu. Ensuite vient le mot nécessairement. Ce mot est plus facile à définir. C’est quelque chose qui est obligatoire lorsqu’on parle d’une autre chose. Dans le cas qui nous intéresse, on se demande si la connaissance est obligatoirement rationnelle. Puis, il y a le mot rationnel. Quelque chose de rationnel est quelque chose qui tient de la raison. C’est donc une faculté propre à l’homme par laquelle il peut penser. Elle lui permet de fixer des critères de vérités, d’erreur et de différentier le bien du mal, etc. On peut maintenant reformuler la question qui devient : Est-ce que l’ensemble des choses tenu comme su par une personne fait obligatoirement du sens ?
Le texte qui suit défend une position qui est négative. Pour ce faire, commençons par analyser un argument en faveur de notre thèse.

Premièrement, il est impossible de dire que la connaissance est rationnelle parce que, pour l’être, elle doit être fondée sur la raison. Or, la religion ne l’est pas. En effet, si la religion était rationnelle, il devrait y avoir des preuves démonstratives ainsi que des données empiriques certaines. Mais, il n’existe rien de tel. La religion est donc probable, mais non rationnelle. Par exemple, rien ne prouve que les choses mentionnées dans la bible, l’arche de Noé par exemple, ont réellement existé. On se base donc sur des croyances et sur des paroles pour croire à une religion. Selon Marcel Conche, "La philosophie n’a pas

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