Philo

952 mots 4 pages
Toute société humaine est fondée sur un partage du travail entre ses différents membres. Le sujet porte sur le travail, une activité consciente et volontaire de l’homme en vue de produire un objet utile. A l’aide d’une certaine technique, l’homme atteint un objectif fixé. Tout ce que l’homme produit vient d’une transformation de matière première puisée dans la nature, de même que l’énergie pour produire provient elle-même de la nature.
Le travail est donc inévitablement une activité de transformation de la nature, afin de la rendre favorable à l’homme et à ses besoins. Il représente une nécessité vitale à laquelle l'homme semble condamné, car, contrairement aux animaux, il ne trouve pas dans la nature de quoi satisfaire immédiatement ses besoins. Combat entre l’homme et la nature, le travail permet de maîtriser la nature et de lui imposer notre volonté.
Cependant, on pourrait envisager que travail ne transforme pas seulement la nature mais aussi le travailleur. Que procure le travail pour l’homme? Souffrance ou libération de ce dernier ? Nous tenterons d’abord de distinguer la spécificité du travail humain par rapport à l’activité naturelle de l’animal, et en quoi il transforme la nature.

D’après Marx dans son œuvre Le Capital, l’animal de pense pas et ne décide pas de ce qu’il produit, contrairement au travail humain qui est conscient et volontaire. Or, à premières vues, le travail pourrait apparaître comme une activité entièrement naturelle. En usant de ses forces naturelles pour s’assimiler la nature, l’homme agirait en effet comme tous les êtres vivants, dont l’activité consiste à transformer la nature. L’homme, pour produire de l’essence, va puiser dans les ressources naturelles du sol. L’abeille par exemple, pour produire du miel, va puiser dans les ressources naturelles telles que le pollen des fleurs.
Mais il est vrai que lorsque l’abeille, transforme le pollen en miel, on ne peut pas vraiment dire qu’elle travaille au sens propre du terme,

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