Philo
La connaissance de soi est un idéal impossible à atteindre, devons-nous abandonner l'espoir de nous connaître ?
• I) La connaissance de soi est bien réelle
a) Le rôle de la conscience (Descartes)
b) Le rôle de la mémoire (Locke)
Transition : mais justement, peut-on vraiment faire confiance à notre conscience et à notre mémoire pour nous dire qui nous sommes réellement ? ...
• II) la connaissance de soi est utopique
a) La position sceptique et le devoir de renoncer (Hume)
b) L'hypothèse de l'inconscient et l'impossibilité de renoncer (Freud)
Transition : Cependant l'existence même de la psychanalyse et le rôle qu'elle se donne de faire émerger de l'inconscient une partie de ce qui s'y cache montre que si la connaissance totale de soi est impossible, on ne peut pour autant y renonce, sinon les divans seraient vides depuis longtemps ! Mais au-delà même de l'impossibilité d'y renoncer, n'y a-t-il pas un devoir de ne pas abandonner cette tâche ?
• III) Valeur de l'utopie
a) Le besoin de se connaitre
b) Le devoir de se connaitre
La conscience vise un objet, mais si j'ai conscience que le ciel est bleu, l'est-il vraiment ? Cependant, quand ma conscience se porte sur moi-même, l'identité de la visée et de ce qui est visé semble apporter une certitude : si j'ai conscience d'être triste, je le suis car cette tristesse coïncide avec la conscience que j'en ai. Je serais donc toujours ce que j'ai conscience d'être. Cependant, mon expérience m'apprend que je peux me tromper sur moi-même. Quel est donc cet être dont je prends conscience et qui n'est pas réductible à ma conscience ? Je reste une conscience avant d'être un objet, mais cette conscience n'est pas une immédiateté ou une saisie directe d'elle-même. Quand je m'interroge sur moi-même, quelque chose de moi peut-il échapper à ma conscience ?
La conscience que j'ai de moi est limitée, fragmentaire.