1) L’auteur cherche à différencier l’artiste de l’artisan. Pour cela, il donne leurs points communs, et délivre les différences de façon non-explicite. Alain illustre son texte d’exemples et varie ses propos. En effet l'art renvoyant à une technique ou à un ensemble de techniques, le même mot grec technê signifiant d'ailleurs à la fois technique et art, l'artisanat montre alors bien qu'on peut parler d'art pour qualifier une technique. Dans ce cas quelle(s) différence(s) y-a-t-il entre l'artiste et l'artisan ? Qu’est-ce qui fait qu'un artiste n'est pas un artisan ou qu'un artisan n'est pas artiste ? Alain oppose ces deux domaines en parlant tout d'abord de l’artisan, puis en en faisant découler sa thèse à propos de l'artiste. Le texte est d'abord introduit par la distinction que fait Alain entre l’artiste et l'artisan, celle-ci étant la méthode et le résultat attendu de la production. Tout d’abord Alain parle de l’artisan et ensuite il parle de l’artiste. Et enfin Alain démontre que la règle du beau n'est accessible qu'à l’artiste, inexpugnable, et inextricable de l'œuvre qui la contient.
2) Alain explique dans ce texte en quoi consiste la différence entre l'art et l'artisanat, Alain pose la définition de l’artisan et du travail technique. Pour le travail technique, il y’a d’abord une idée qui se réalise ensuite dans l’objet fabriqué. Dans la technique l’œuvre ne dépasse pas l’idée initiale. "Toutes les fois que l'idée précède et règle l'exécution, c'est industrie..." : l'artiste, comme l'artisan créent tous les deux des "objets ou, comme le dit plus poétiquement Heidegger, les "portent à l'éclat du paraître". L’industrie peut prendre aussi le sens du savoir-faire : agir avec beaucoup d’industrie, c’est agir habilement, maîtriser une certaine technique dans une production donnée. Autrement dit, dans son activité, l’artisan possède déjà dans son esprit une idée de l’objet qu’il va créer, il en construit en quelque sorte le modèle, qu’il va ensuite faire