Tout d’abord, il semble nécessaire de définir la notion de désir. Le désir est une tension vers un objet qu’on considère comme source de satisfaction (cet objet peut être aussi bien matériel qu’immatériel. Exemple :un caractère). Le désir se traduit comme le résultat d’un manque inconscient : on désir ce qu’on n’a pas. Exemple : je ne peux désirer une deuxième télévision si j’en ai déjà une qui me satisfait. Ainsi le désir est synonyme de manque, de privation. L’homme, de manière générale tente de combler tout manque dans son existence c’est-à-dire satisfaire au maximum ses désirs. Dès qu’un désir très fort n’est pas satisfait ou ne peut être satisfait, ce sentiment de désir peut se transformer en un sentiment de souffrance, puisqu’alors l’homme ressent un sentiment de manque qu’il désire combler mais n’en est pas en mesure de le faire! Satisfaire tous ses désirs devient alors un moyen de libération : un homme qui satisfait tous ses désirs n’éprouvera aucune souffrance aucune tristesse, au contraire, il éprouvera du plaisir du bonheur à chaque fois : il cherche à fuir la douleur, et assouvir ses désirs devient une tendance naturelle pour avoir accès au bonheur. Or une bonne règle de vie justement a pour but de procurer du bonheur, de permettre à l’homme d’avoir accès au bonheur ! il serait donc juste de penser qu’assouvir ses désirs est une bonne règle de vie.
De plus, selon les cynéraïques, la vie est pleine de jouissance alors pourquoi la condamner ? Ils soutiennent l’idée selon laquelle que pour être heureux, il faut chercher à éprouver le plus de plaisir dans la vie. En effet, ils affirment que le bonheur réside dans la jouissance sous toutes ses formes. Or, il faut chercher à éprouver le plus de plaisir dans la vie pour être heureux, ainsi faut-il jouir au maximum en satisfaisant tous nos désirs. Là encore, la satisfaction de tous nos désirs parait être une bonne règle de vie dans la mesure où l’homme éprouve de la satisfaction/du plaisir, et est donc