Depuis l’arrivée de la sédentarisation, l’être humain a la possibilité d’accumuler plusieurs biens. À l’origine, ceux-ci étaient principalement utiles à la survie, mais grâce au capitalisme, la recherche de la richesse est devenue accessible à plusieurs personnes et n’est plus aujourd’hui limitée à l’accumulation de ce qu’on pourrait appeler des « biens nécessaires » à notre survie. On peut se demander alors, si on a raison de rechercher la richesse, si c’est une bonne valeur, comme le pensent plusieurs personnes de nos jours, ou au contraire, si c’est une fausse valeur, comme l’affirmait Socrate ? Le texte qui suit tentera de clarifier cette controverse et d’élucider une réponse à cette question. Pour commencer, il faudrait clarifier le sens de certains termes importants. Dans le contexte de la présente discussion, le terme «richesse» désigne les biens matériaux comme : l’argent, les bijoux, l’or et toute chose qui a une valeur d’échange dans une société. Une « fausse valeur » est une valeur qui ne mérite pas d’être recherchée par qui que soit. La recherche de la richesse est une valeur partagée de plusieurs à l’époque de Socrate, et encore de nos jours. Plusieurs personnes pensent pouvoir atteindre le bonheur en accumulant des biens et en ayant plusieurs conforts. Socrate est d’accord pour dire que l’être humain veut être heureux, mais selon lui, la recherche de la richesse n’était pas le bon moyen d’y arriver. En ce sens, la controverse de cette question porte sur la meilleure manière d’atteindre le bonheur. La recherche de la richesse est une fausse valeur, nous dit Socrate, car la richesse ne fait pas le bonheur, et le bonheur est le but fondamental de tout être humain. Selon Socrate, l’accumulation de richesses est une fausse valeur, car les vraies valeurs portent sur l’âme intérieure et ne peuvent donc se manifester par l’accumulation d’un bien extérieur. Socrate favorise la santé de l’âme, et celle-ci n’est point améliorée par l’accumulation de richesses.