Oulmes
Selon le CDVM, 51 sociétés cotées sur 73 ont accompagné leurs publications comptables de communiqués grand public au premier semestre 2008.
Les investisseurs non initiés à l’analyse financière l’auront certainement constaté en se frottant aux résultats semestriels publiés il y a quelques jours par les sociétés cotées : il y a de quoi se perdre dans les méandres des états de synthèse.
Que faut-il savoir pour s’y retrouver et pouvoir en déduire l’état de santé d’une entreprise cotée ?
Quatre étapes, ainsi s’articule la démarche qui semble faire l’unanimité parmi les analystes financiers. Relativement aisée, «cette approche permet de prendre connaissance de 80% de la situation comptable d’une entreprise», assure un analyste.
Avec deux préalables. D’abord, il faut bien comprendre l’activité de la cible. Marchés, produits, processus de fabrication, réseaux de distribution, ressources humaines… Toute information est bonne à prendre pour qui s’intéresse aux comptes d’une entreprise. Car cette connaissance préalable permet une approche plus avertie des chiffres. Exemple pour le titre CTM. Le transporteur cède régulièrement des véhicules de transport d’occasion et en perçoit des revenus qui sont pourtant comptabilisés en produits non courants.
Pour les entreprises industrielles, disposer d’informations sur les spécificités du process de fabrication ou sur les équipements et installations, par exemple, est important vu leur impact sur la production.
En plus de l’activité, il faut également s’intéresser aux choix comptables de l’entreprise. Là, ce sont les rapports des commissaires aux comptes et auditeurs qui fournissent les renseignements nécessaires.
Quant à l’analyse à proprement parler, elle suit quatre étapes. C’est d’abord la création de richesse qui doit être appréhendée à travers l’analyse des marges. Par la suite, l’intérêt doit se