Philosophie.
Depuis bien longtemps, donner pour recevoir est le principe fondamental de tout échange, quelque soit leur nature. Il faut savoir qu'ils sont, pour la plupart, fondés sur une exigence de réciprocité mécanique. Mais, donner pour recevoir est-ce une règle ou un principe moral ? Ou au contraire, donne-t-on sans espoir de ne rien recevoir, par simple plaisir ?
Il faut savoir, que le principe «Donner pour Recevoir» est, depuis longtemps, dans notre société un échange réciproque, une universalité et un cadre moral qui constituent toute notre civilisation. Ce principe de réciprocité a été mis au point quand le capitalisme est apparu. Effectivement, la naissance du capitalisme a été marqué par cette phrase : «donnez moi ce dont j'ai besoin et vous aurez ce dont vous avez besoin». Ce principe s'est instauré comme une règle pratique pour accroitre le profit personnel ; par conséquent l'échange s'est créé sur le principe de donner pour revoir. De plus, ce dernier est présent au départ de notre existence, même notre corps marche sur ce concept, pour qu'il fonctionne bien nous l'alimentons. Dans le domaine des échanges humains, le principe du donnant -donnant s'est mis naturellement en place. Il peut se remarquer dans la vie de tous les jours. La monnaie est l'un de ses premiers symboles, on échange un bien contre de l'argent.
L’échange suppose la réciprocité. Échanger, c’est céder quelque chose moyennant contrepartie. « Donner pour recevoir » est la règle fondamentale de l’échange. Plus précisément, l’échange repose sur le triptyque « donner, recevoir, rendre ».
Or, le don par son unilatéralité rompt la réciprocité et fait éclater le dispositif de base de l’échange, car le don est gratuit. En effet, il est généralement admis que le donneur_ le donneur de sang, la mère qui donne de l’affection à son enfant, celui qui plus simplement donne de son temps_ ne donne pas pour recevoir, mais qu’il donne