Phèdre acte v
Dans l’extrait de Phèdre, acte V, scène dernière, vers 1622-1654 paru en 1677 écrit par Racine, un très grand dramaturge du XVIIe, cette pièce s’agit d’une pièce éponyme. Ainsi dans notre extrait, Phèdre avoue sa faute à Thésée et se met à mort, c’est le dénouement. Nous nous poserons donc la question suivante : Quels sont les caractéristiques de ce dénouement ? Pour cela nous développerons deux parties. La première portera sur l’aveu de Phèdre tandis que la deuxième s’intéressera plutôt à une fin qui n’est pas totalement tragique.
En premier lieu Phèdre avoue sa passion pour Hyppolite, le fils de Thésée à son mari : Thésée. Tout d’abord, ce qui montre que même si sa mort est proche, elle continue à être dominée par ses sentiments. Les répliques de Phèdre sont ponctuées de virgules, de pauses, le rythme s’en trouve saccadé notamment par les nombreuses énumérations et hémistiche « Les moments me sont chers, écoutez-moi, Thésée. » ; « Elle a craint qu'Hippolyte, instruit de ma fureur, » ; « Elle s'en est punie, et fuyant mon courroux, » ; «Rend au jour, qu'ils souillaient, toute sa pureté. ». Ces énumérations ont pour but de contraster les dires de Phèdre et ainsi exprimer son choix de mourir. De plus, elle a choisi sa façon de mourir, on peut interpréter cela comme une preuve de courage et donc une preuve d’humanité, ce qui tend à la disculper. Elle trouve les ressources pour avouer sa faute, ce qui est aussi une preuve de courage et d’humanité. On trouve des verbes d’action qui exprime son souhait pour la mort « j’ai voulu » ; « j’ai pris, j’ai fait » ; « je ne vois ». C’est avec cela que Racine montre l’ambition de Phèdre pour donner fin à ses jours. Mais encore, elle exprime ses remords en toute honnêteté, ce qui est une nouvelle fois une preuve d’humanité. Ses remords sont visibles par les répétitions du mot : « cœur » ou encore par la simple phrase « devant vous exposant mes remords »ui