Phèdre de J Racine II, 5, v 634-662

Introduction
Auteur auteur de tragédies inspirées de l’antiquité latine, comme Bérénice, Britannicus ou grecque comme Phèdre dans lesquels il montre la fatalité de la passion.
Genre pièce de théâtre, tragédie
Mouvement le théâtre classique correspond à la deuxième partie du 17es c’est à dire sous louis 14. C’est un théâtre très règlement : vraisemblable et la bienséance, règle des 3 unités, deux registres concurrents (tragique/comique=catharsis/castigat ridendo mores), repris des thèmes mythologiques.

Pourquoi Phèdre déclare-t-elle ainsi sa flemme ?
1 Une déclaration paradoxale a une tirade labyrinthique
Il s’agit la d’un inceste tout de même l’aveu est donc monstrueuxè au bout du labyrinthe il y a un monstre. b L’alexandrin au service de l’aveu
Pour exprimer la folie Racine va passer par une forme régulière (ex vers 18) ????

2 La réécriture de l’histoire a Mythologie revisitée
Cela permet une héroïsation de la figure masculine. Un reproche inattendu : elle refait l’histoire en remplaçant Thésée par Hippolyte comme si elle voulait lui faire regretter d’avoir rendu leur amour impossible. Mais doit-on reconnaître déjà une forme de mythomanie chez cette femme qui se construit un mythe, qui s’oublie, qui déraille ?L’amour au subjonctif imparfait : elle virtualise son amour.

3 La folie tragique a De l’intelligence à la folie
Phèdre pour exprimer sa passion utilise des procédés rhétoriques comme la gradation « je languis, je brûle » et fait appel aux mythes grecs. Sa déclaration se fait à la bascule v 18-20 ou elle lie intelligemment le père et le fils pour accorder à ce dernier les compliments précédents. « cette noble pudeur colorait son visage » le comparé devient comparant. b L’égocentrisme de Phèdre
Phèdre se surexpose « je l’aurais devancée » « c’est moi prince c’est moi ». On dirait presque une déclaration de narcissisme, on la prend même à parler d’elle à la 3e personne dans l’avant dernier vers.