Pierre de Ronsard bio
- Fils d'un chevalier, il sera d'abord page de nombreux aristocrates, dont le fils de François Ier
- Il se destine à une carrière de militaire, mais une grave maladie le rend à demi-sourd.
- Il embrasse la religion, qui lui permettra d'assurer un revenu régulier et de se consacrer à la poésie
- 1544 : il s'installe à Paris et va contribuer à former la Pléiade dont il deviendra avec Joachim du Bellay un membre important.
- Grand humaniste.
- Soutient son ami Du Bellay qui publiera Défense et Illustration de la langue Française en 1549
- Il fréquente des poètes, des humanistes, des clercs, des gens de cour; il participe activement à la vie des premiers salons et à l'activité de l'Académie de poésie et de musique, créée par Jean Antoine de Baïf. Il devient en 1558 poète officiel de la cour, avec le titre de conseiller et d'aumônier ordinaire du roi.
- Grand humaniste, il veut une poésie inspirée de l'antiquité tant au niveau des thèmes qu'au niveau de la mythologie; il renoue avec Homère, Virgile et Horace.
La Pléiade
Groupe de poètes qui, dans la moitié du XVIe siècle, a renouvelé sous l’autorité de Ronsard la poésie française, en s’inspirant des chefs d’œuvre de la littérature antique. En fait, ce mot n’a été utilisé que tardivement par Ronsard : à l’origine, il existait un groupe appelé «Brigade» (Ronsard, du Bellay, Baïf) constitué au collège de Coqueret sous l’autorité de leur professeur, Dorat.
De la brigade à la pléiade : par simple métaphore, Ronsard comparait sept poètes de son temps aux sept étoiles de la pléiade, comme on l’avait fait autrefois pour sept poètes alexandrins du IIIème siècle. Ce mot a très vite désigné les poètes groupés autour de Ronsard qui , en maître incontesté en a plusieurs fois modifié la liste (ses contemporains l’appelaient «le prince des poètes») :
- 1553 : Ronsard, Du Bellay, Baïf, Pontus de Tyard, des Autels, Jodelle, la Péruse.
- 1555 : Pelletier remplace des Autels.
- 1556 : mort de la Péruse