Plafond de verre
De nos jours, nous pouvons constater une augmentation de la participation des femmes sur le marché du travail, qui prend le plus souvent la forme du temps partiel.
Nous observons deux autres particularités de l’emploi féminin : d’une part, nous assistons à une concentration des femmes dans certains secteurs d’activités (= ségrégation horizontale) et d’autre part à une sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilités (= ségrégation verticale : illustration du « plafond de verre »).
Une des justifications possibles qu’a amenée l’auteur à ces constats, est que la répartition des rôles hommes/femmes au sein de la famille déteindrait sur les stratégies de flexibilité du temps de travail.
Dans quelles mesures la flexibilité maintient, voire renforce-t-elle cette discrimination ? 1. ARGUMENTS • La stratégie de flexibilité optée par les hommes semble être l’augmentation du nombre d’heures de travail, alors que pour les femmes, on assiste à une réduction de celles-ci.
Pour une grande partie des travailleurs, et majoritairement des femmes, la réduction du temps de travail est un choix ; il apparaît néanmoins que pour une partie non négligeable, cela représente une contrainte. Celui-ci est dû à une vision traditionnelle de la répartition des tâches familiales. • On assiste également à une « ghettoïsation » du marché du travail, on entend par là que les femmes sont massivement présentes dans certains secteurs. De ce fait, elles sont plus exposées à d’autres types de flexibilité, telle que la variabilité des horaires et, une fois de plus, l’importance du temps partiel. Ici encore, la différenciation se constate à des niveaux différents de qualification. On s’aperçoit également que bon nombre des employeurs fixent les horaires en fonction de leurs intérêts, ce qui empêche le personnel concerné de trouver un autre emploi. • On observe également chez les femmes une stratégie de retrait, liée à la