Stratégies de sensibilisation au plagiat, à l’intention des professeurs et PCC. Document UQAR/BDEPC/CAR, juin 2011, rev. Août 2011.

PLAGIER C’EST NUL, PLAGIER = 0 Stratégies de sensibilisation pour la prévention du plagiat, à l’intention des professeurs et des chargés de cours On peut voir le plagiat comme le simple fait de ne pas citer ses sources, par omission ou délibérément : dans les deux cas, le «plagiaire» et fautif car il porte atteinte à la propriété intellectuelle. On pourrait être tenté de régler le problème en pensant de façon simpliste qu’il suffit de montrer comment citer ses sources. C’est essentiel certes de le faire, et il faut le faire, mais à ne soigner que le symptôme on risque de ne pas guérir un mal qui peut avoir plusieurs causes. C’est dans cet esprit que le document suivant a été rédigé à partir des travaux cités en référence : il part des causes fréquemment observées, certaines relevant directement des étudiants, certaines de leurs interactions avec le travail universitaire et les cours, pour proposer quelques stratégies adaptées à un malaise lié plus profondément en grande part au rythme et au mode de vie actuels. Sachant que les causes les plus fréquentes de plagiat sont : 1. L’ignorance de la notion du droit d’auteur et les croyances fausses : De nos jours, de nombreux étudiants formés à faire du «copier-coller» dès l’enfance pour la moindre recherche demeurent dans la croyance que ce qui se trouve sur Internet est du domaine public et peut par conséquent être copié sans citer la source. Il est suggéré d’utiliser les stratégies suivantes : Lutter contre les fausses croyances et les idées reçues en utilisant les quizz sur le plagiat de l’Université de Montréal ou de l’UQAM : www.integrite.umontreal.ca/quizz/quizz.html et www.bibliotheques.uqam.ca/recherche/plagiat/quiz/quiz/html. html Ne pas prendre pour acquis que tout le monde sait ce qu’est le plagiat. Ne pas croire que tout le monde sait comment citer correctement toutes ses