Plaidoyer l'etranger de camus
Nous voilà maintenant aux plaidoiries. L'avocate de la défense engagée par M. Meursault espère obtenir la libération de son client malgré les lourdes accusations portées par le procureur. Nous allons entendre l'avocate de la défense. Elle s'avance vers la barre et entame son discours. « Mesdames, Messieurs les Membres du Jurés, nous somme tous réunis ici, en ce jour du 21 février 2013 suite à l'accusation de mon client. Celui-ci est accusé d'un meurtre mais il ne possède absolument pas le profil d'un tuer. Pourtant quelque chose ou quelqu'un semble l'avoir poussé à cet acte de détresse. Je vous vous démontrer que le meurtre de l'arabe était en fait un acte de légitime défense de la part de mon client. Tout d'abord, je tiens à rappeler que l'attitude de mon client à l’enterrement de sa mère n'a aucun lien avec l'acte pour lequel il est jugé ici. Certes, il a eu, à cette occasion, une attitude peu conventionnelle. Il a fait, il est vrai, son deuil à sa manière. Cependant, M. Meursault reste quelqu'un d'honnête, de travailleur et d'intelligent. S'il n'a pas pleuré le jour des obsèques de sa mère, c'est parce qu'il estime qu'il est dans la logique des choses de mourir. Il considère qu'il n'est pas nécessaire d'afficher ouvertement sa tristesse. Il préfère la pudeur, la réserve, la discrétion. Il considère donc qu'il respecte avec une grande profondeur la mort de sa mère. En voici une preuve : cette photo à été retrouvée sur sa table de chevet. Ensuite, la relation entamée de mon client avec Marie Cardona le lendemain de l'enterrement était une façon, pour lui, de se libérer l'esprit. Il avait besoin de se changer les idées. Malgré les divertissements du bain et du cinéma, il pensait énormément à sa mère. Et croyez-vous vraiment qu'il est possible d'être complètement insensible à la mort d'un proche ? Mon client avait juste besoin d'un entourage féminin pour faire son deuil, le surmonter. Marie Cardona fut d'une aide précieuse. Grâce à elle, il