Plan de la synthèse
Texte de référence : Jacques David et Harmony Goncalves, L’écriture électronique, une menace pour la maîtrise de la langue ?
I. Une écriture liée à la conversation
1. Conversation plus rapide et plus dynamique
- Hybridation entre oral et écrit : On écrit comme on parle. C’est instantané.
- Et même si, on veut aller de plus en plus vite, il y a tout de même une recherche d’originalité afin de se démarquer des autres. C’est rapide mais nuancé (voir doc 4).
2. Une écriture synonyme d’innovation
- Recherche d’une nouvelle forme d’écriture : plus inventive. Référence au mouvement littéraire du surréalisme (début du XXe siècle). Citation de Raymond Queneau :
« La manie que j’ai eue dès l’enfance d’apprendre des langues étrangères… m’a sans doute fait considérer très tôt le français parlé comme un langage très différent du français écrit… »
- Nouveaux symboles et nouvelle ponctuation : Les smileys, tout comme la profusion de signes de ponctuation, servent à mimer l’oral et à rendre les conversations écrites plus vivantes et expressives. On comble ainsi le silence de ces conversations.
II. Phénomène à la fois « antique » et moderne
1. Utilisation de mots abrégés depuis l’Antiquité
- D’après le document 2, cette utilisation des mots abrégés est héritée de l’Antiquité (Prendre les exemples donnés dans le doc). « Oralisation » de l’écriture.
- Ce n’est pas un phénomène nouveau : voir Polnareff ou Mc Solaar. Mais cette nouvelle forme d’écriture s’est démocratisée avec l’énorme multiplication des écrans (Mail + Réseaux sociaux). Twitter nous apprends par exemple à exprimer notre pensée en moins de 140 caractères : ça permet de se montrer encore plus inventif.
2. Malgré ce qu’on pense, on n’a jamais autant écrit qu’à notre époque
- L’écran et internet ont supplanté le téléphone et donc les conversations orales.