Plan détaillé gargantua
Introduction Gargantua est le deuxième roman que Rabelais fait paraître en 1534 après Pantagruel qui mettait déjà en scène un géant. Le personnage de Gargantua vient du folklore médiéval mais Rabelais enrichit la figure du géant avec l’idéologie humaniste. Montrer l’homme tel qu’il est s’avère l’une des préoccupations de l’écrivain.] [L’extrait qui nous intéresse se situe au début du roman. Le futur héros est encore dans le ventre de sa mère qui se livre à de nombreux excès. En quoi cet extrait révèle t-il la vision de l’homme que propose Rabelais ?
I. Les excès de l’univers rabelaisien
1. La fête : un épisode merveilleux plein de débordements - Un moment de fête : carnaval : « le troisième de février » l.3 et « mardi gras » l. 7 Univers joyeux où le temps est passé à se divertir - le champ lexical de la joie et de la fête : « «grand plaisir », « rigoler », « dansèrent », « joyeux», « se divertir », « pêle-mêle » : idée de mélange ou de confusion, « si bon cœur » (adverbe d’intensité qui marque le haut degré de contentement… - ponctuation exclamative qui suggère la vivacité des propos, la joie. « Tire !», «Donne ! », « Oh ! »… - musique « flageolets », « cornemuse », « dansèrent » propres à la fête. - Utopie, impression de paradis : « passe-temps céleste » l.42 : l’adjectif fait en même temps référence à la perfection et au ciel donc au paradis ; il renvoie donc à un univers merveilleux. - Personnification des objets et de la nourriture comme s’ils étaient animés eux-mêmes d’un désir de faire la fête : « (…) et flacons de circuler, jambons de trotter, gobelets de voler, brocs de tinter ». Le parallélisme de la construction grammaticale et accumulation qui montre que la fête est généralisée + Pluriel et accumulation : « bons buveurs, bons compagnons et fameux joueurs de quilles » l.21-23 2. L’exagération et