Plan détaillé sur "Les Aveugles" de Baudelaire
« Les Aveugles » est un poème des Fleurs du Mal de 1840 écrit par Charles Baudelaire. Ce poète et critique d’art du XIXè siècle, est fasciné par l’idéal d’un poète parfait. Mais malheureusement pour lui, chaque essai s’achève dans ce qu’il appelle le spleen, ce qui a fortement inspiré son recueil principal : Les Fleurs du Mal. Au travers de ce sonnet irrégulier nous allons étudier comment et pourquoi Baudelaire se compare aux aveugles. Pour cela nous commencerons par la description des aveugles sans compassion, puis nous verrons la symbolique de la comparaison du poète aux aveugles représentant sa solitude.
I) Une description sans compassion
a) Les qualificatifs
« affreux » / « ridicules » / « terribles » / « singuliers » :
Adjectifs durs, excessifs, qui rabaissent les aveugles
Dès la 1ère partie il y a une atmosphère sombre et dans le spleen
b) Les comparaisons
« Pareils aux mannequins » / « Singuliers comme les somnambules » :
Déshumanisation :
« mannequin » -> objet
« somnambules -> corps sans esprit
« singulier » -> anormalité
c) Les périphrases
« globes ténébreux » :
Représente les yeux des aveugles
Renforcement de l’atmosphère sombre et du spleen avec « ténébreux »
Les aveugles sont inexpressifs
« la divine étincelle » :
Représente l’espoir et l’esprit
Elle est partie = il ne reste plus rien
les aveugles deviennent des automates
II) Symbolique du poète représentant sa solitude
a) Paradoxe entre aveugles et le champ lexical de la vision
« Contemple-les » / « ils regardaient au loin » / « Vois ! » :
Les aveugles sont dépourvus de la vision et pourtant ce texte leur étant dédié, utilise les verbes : contempler, regarder, voir. Tout ce que leur est impossible.
b) Comparaison avec les aveugles
« je me traîne aussi ! » :
« aussi » = comme donc comparaison avec les aveugles
« traîne » -> le poète erre sans but comme les aveugles
« plus qu’eux hébété » :
Le poète perdu son intelligence, sa volonté
La situation du poète est pire que celle