PLANCHELE DEVOIR DE SOLIDARITE BISMARCKJ 18112014
Vénérable Maître,
Dignitaires qui siégez à l’Orient,
Vous tous mes frères en vos grades et qualités,
LE DEVOIR DE SOLIDARITE
La solidarité est un lien social d'engagement et de dépendance réciproques entre des personnes ainsi tenues à l'endroit des autres, généralement des membres d’un même groupe liés par une communauté de destin (famille, village, profession, entreprise, nation, etc.).
Le mot « solidarité » désigne d’abord un fait : les maillons d’une même chaîne sont solidaires, ils sont dépendants les uns des autres. De ce point de vue, la solidarité ne se choisit pas. Les problèmes écologiques le montrent éloquemment : dans l’écosystème, tout est lié à tout. Par extension, le mot « solidarité » s’applique à l’attitude responsable consistant à aider les personnes qui en ont le plus besoin. Les deux sens sont liés : le second suppose le premier. Le souci d’aider les plus démunis et les exclus de la société repose sur la conscience d’un lien réel fort, fondé dans l’humanité et dans la citoyenneté comme ne peut être absolument étranger à un autre homme en raison de l’humanité qui leur est commune ; a fortiori, le Frère maçon est solidaire des autres FF maçons. La conscience de la solidarité s’est accrue avec le désir de paix qui s’est imposé aux hommes après de nombreuses péripéties guerrières et, plus récemment, du fait de l’aggravation de la pauvreté et de l’exclusion. La solidarité n’est plus seulement un phénomène social, elle est devenue une priorité politique aux multiples aspects.
L’engagement de la franc-maçonnerie en matière de solidarité remonte essentiellement à ses origines en effet, personne, aujourd'hui, ne conteste que I ‘histoire de la franc-maçonnerie ne débute ni en Terre sainte ni à Rome, mais en Angleterre ; elle remonte non aux fils de Noé mais aux corporations des ouvriers en bâtiment du Moyen Age. Dès le xvi-siècle, ces assemblées s'ouvrent à d'autres corps de métier, élargissant ainsi la nature des réunions