Playdoyer pour la langue francaise.
Où que le français se parle ou s’écrive – en France même, en Afrique, dans les pays arabes, au Québec, aux Antilles, dans l’Europe francophone (Belgique, Suisse romande ou Roumanie), ou encore là-bas, très loin, au Viêt Nam et aux antipodes –, la France est présente par sa culture, c’est-à-dire par l’essentiel. Là où s’enracine le français, s’enracinent ses valeurs, les idéaux qu’il sécrète ou qu’il définit, son combat bicentenaire pour la démocratie, ses leçons d’éthique ou de politique, même si celles-ci restent parfois abstraites et pèchent par défaut d’adhérence au dur usage de la réalité. Partout sont présents et rayonnent ses écrivains, ses philosophes et ses poètes, mais aussi, parce que le fait culturel est un fait global, ses peintres, ses musiciens, ses créateurs de toute obédience. On ne peut être francophone sans épouser la France dans sa totalité. Sinon, comme dit joliment la langue, on « baragouine » ou l’on dérape.
Parce qu’elle