Dissertation

« Plus on est cultivé, plus on est malheureux. »
Anton Tchekhov

La culture est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement d’un individu. Voyager, lire, s’instruire, être curieux, découvrir de nouvelles choses; voilà tous les éléments pouvant contribuer à rendre un homme en parfaite harmonie avec lui-même. Grand écrivain, dramaturge russe du XIXe, Tchekhov affirme qu’au contraire, plus la culture d’un homme est importante, plus son cœur en souffre. Pourquoi ? Nombreux sont les hommes fort intelligents qui passent toute leur vie dans le bonheur et la réussite la plus totale. En quoi sont-il différents de ceux tel Tchekhov, qui était un homme d’une culture immense et qui a, tout au long de sa vie, participé à de nombreuses actions de bienfaisance tant il était sensible à la misère d’autrui et a fini par se laisser mourir de maladie ? Nous répondrons à cette question en démontrant qu’il ne faut pas confondre culture et intelligence. Les hommes intelligents qui réussissent dans la vie cités ci-dessus ne sont malheureusement pas souvent des lumières brillant pour la capacité qu’ils ont à comprendre sensiblement le monde qui les entoure. Pour finir, nous verrons s’il est tout de même possible de vivre heureux tout en étant cultivé.

Il est incontestable que l’on ne peut pas être heureux dès que l’on sait toutes les atrocités qui se passent dans le monde. Seul un bourreau sans cœur jouirait en voyant des milliers d’enfants mourir de faim ou en apprenant le nombre de conflits inutiles de l’Histoire. Prenons l’exemple de Norbert de Varenne, le vieux poète du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant. C’est un homme savant, immensément cultivé et intelligent dont le regard sur le monde est tout ce qu’il y a de plus triste et désabusé. Après tout ce qu’il a vécu, il n’attend plus qu’une seule chose : la mort, le summum du malheur. Prenons à présent l’exemple d’hommes savants tels que les Présidents ou les Ministres. Ces hommes-là dirigent des pays, ils sont