Poemes de simohand
Poèmes
Si Mohand Ou Mhand Poèmes
Les poèmes de Si Mohand Ou Mhand sont des extraits du livre de Younés Adli : Si Mohand Ou Mhand : Errance et révolte, Editions Paris-Méditerranée (Paris), Editions EDIF 2000 (Alger), 2001 La photo de couverture est extraite du film : L’insoumis de Liazid Khodja. Ce livre numérique est réalisé dans le cadre du festival d’animations littéraires en Pays Marennes Oléron : Mots en fête 2009. Liazid Khodja et la poéte Kabyle Anissa Mohammedi évoquerons Si Mohand Ou Mhand les 2 et 3 avril à Marennes et St Sornin. Pour plus de renseignements : http://bibliopmo.free.fr
Je jure de par le Coran, Le taleb qui le transcrit Et la prière du saint Oudris, Que depuis ton départ, Je n’ai cessé mes pleurs Et n’ai connu d’autre couche, Hormis Mohand-Ameziane Que j’ai couvé, Mon sein dans sa bouche.
Dis à la fille aux yeux verts Aux sourcils bien tracés, Cette perdrix encagée, Qu’elle m’a mis dans la tourmente Avec ses cils foncés Et ses seins-pistolet. C’est d’un café que je rêve, En intimes, Dans cette tasse en dessous de la ceinture.
Réjouis-toi mon cœur, réjouis toi, Sur la piste de danse Elle s’arc-bouta pour enlever sa chevillière. Ses seins tels des pommes, Elle sentait le musc, Avec sa chevelure blonde. Ouardia, étoile du matin, Je ne reculerai devant rien, Cette nuit j’ôte mon pantalon.
Son sein débordant sa robe, M’ensorcela A en Mourir Qu’elle était resplendissante Avec sa bouche maquillée Qu’elle me refusa de cueillir. La fille du capitaine Ravés M’envoûta Jusqu’à me détourner du mariage.
Vin, je fais le serment de ne plus te consommer, Depuis que je sais Que même les bécasses s’enivrent. Je fis bande avec elles, Jusqu’à tomber au milieu de la taverne Et souiller mes habits. L’administrateur me retint pour la nuit, Sans aller en prison, Me voilà sujet aux moqueries.
Eloigne-toi promptement De l’homme de mauvaise foi, Ignore-le où qu’il soit. Tu ne peux compter sur lui, Ni lui confier tes