Politique-g. nerval
Nous allons voir que deux mondes s'opposent.
En effet, la prison est un lieu qui provoque un sentiment d'enfermement chez le poète. On le voit par des images mettant en valeur l'étouffement que peut provoquer ce lieu: « Je vis captif », « Pas une herbe ne pousse Et pas un brun de mousse Le long des murs grillés Et frais taillés », « sur l'étroit horizon de la prison ». On trouve une petite touche d'ironie puisque l'adjectif « élargie » est en opposition avec ce que provoque la prison: « Dans Sainte-Pélagie, Sous ce règne élargie ». La structure du poème accentue également cette idée d'enfermement puisque chaque quatrain est composée de trois hexasyllabes puis d'un tétrasyllabe, ce qui donne un effet de répétition, de cercle vicieux comme pourrait ressentir le poète dans la prison entre ces quatre murs.
En outre, l'extérieur, provoque un sentiment de liberté et de vie chez le poète. A partir de la troisième strophe le poète commence à l'évoquer. Il utilise deux symboles de liberté « oiseau » et « brise » personnifiés par une double apostrophe: « oiseau qui fends l'espace...Et toi, brise qui passe ». On peut supposer que les points de suspension rappelle le vol de l'oiseau. On retrouve le champ lexical du mouvement, ce qui reflète la vie: « vol », « mouvant », « tourbillonne ». On observe une hyperbole qui laisse penser que le poète n'est tellement plus habitué à voir de la couleur qu'il s'emporte en imaginant celle d'une feuille: « Peinte de cent couleurs Comme les fleurs! ».
Nous pouvons également observer que le poème à une