Concernant les principaux instigateurs de l’idéologie

La fondation de Greenpeace est ambiguë en ce sens qu’elle ne s’est pas produite à un moment précis dans l’Histoire. Puisqu’il est difficile de situer une date de création exacte, il est, par conséquent, aussi nébuleux de nommer les fondateurs exacts de ce mouvement1. Or, il reste que certains anciens membres de l’organisation semblent plus pertinents que d’autres.
Tout d’abord, il est intéressant de parler de Robert «Bob» Hunter, un environnementaliste et un journaliste canadien2 qui est né le 13 octobre 1941 à St. Boniface au Manitoba. Il écrivait notamment pour le journal du Vancouver Sun3. C’est plus tard, en 1971, qu’il cofonde Greenpeace, et en devient même le président de 1973 à 19774, dans le but de lutter contre la chasse aux baleines et aux phoques ainsi que de s’opposer au déversement de déchets toxiques dans les eaux5. Ses études en journalisme lui ont bien servi quand est venu le temps de médiatiser les accomplissements de Greenpeace, puisqu’il a grandement contribué à la popularité de l’organisme VIA sa maitrise des médias. C’est d’ailleurs par le biais de la télévision et de ses écrits qu’il traitait d’enjeux environnementaux6. Son symbolisme était aussi frivole qu’expressif. Parmi ses comparaisons les plus notables, il a comparé les membres d’une mission Greenpeace à des Hobbits qui devaient s’infiltrer à Mordor, ici les États-Unis, s’inspirant du Seigneur des anneaux7. Il est mort du cancer de la prostate le 2 mai 2005 à Toronto, âgé de 63 ans8.
Ensuite, il va sans dire qu’un autre des personnages importants à situer sur la ligne du temps de l’écologisme et de Greenpeace en particulier est David-Fraser McTaggart. Ce dernier est né le 23 juin 1932 à Vancouver, en Colombie-Britannique à des parents écossais9. Sa famille l’a mis sur la bonne voie en l’éduquant sur l’éthique du travail et la non-violence10, une valeur qui est très pertinente dans le cadre des missions de Greenpeace, qui sont de