Politiques economiques européennes
Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les dirigeants des principaux pays européens décident de mettre en place une organisation « européenne » ayant pour principal objectif d’instaurer une paix durable entre les principales nations. C’est à travers une déclaration officielle que Robert Schuman, alors ministre des affaires étrangères, déclare que la paix ne sera possible que par la voie de l’intégration économique afin que la « solidarité » ainsi produite puisse rendre « impensable » et « matériellement impossible » un éventuel conflit. La CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier) est alors créée. Elle est constituée de six pays : la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays Bas, la Belgique et le Luxembourg. Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, cette intégration économique sera renforcée ; en 1957 le traité de Rome instaure la CEE (la Communauté Economique Européenne), le Parlement et le Conseil voient le jour jusqu’à la création en 1998 de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de la mise en circulation de la monnaie unique (l’Euro) en 1999 ; et élargie, de nouveaux pays intégrant progressivement l’Union Européenne. A l’origine composée de six pays, elle compte aujourd’hui vingt sept états membres.
Une intégration économique est le processus par lequel différents pays s’accordent pour faciliter les échanges économiques avec comme objectif d’unifier leurs marchés. L’intégration économique européenne constitue le stade d’intégration régionale le plus abouti à ce jour, l’UE ayant mis en place des institutions à caractère supranationales comme le Parlement Européen ou la BCE.
Les politiques communes sont des décisions, d’ordre politique, qui s’appliquent à tous les pays membres et décidées à un niveau supranational, qui s’imposent aux états membres. C’est le principe de subsidiarité.
Le terme « nécessaire », qui signifie indispensable