Pop art
Richard Hamilton est un artiste peintre et graphiste britannique.
Il suit des cours à la Royal Academy (de 1948 à 1951) puis fréquente la Slade School of Fine Art de Londres. Il fait partie du Independent Group créé au sein de l'Institut d'art contemporain de Londres, à l'origine d'expositions marquantes, en particulier This is tomorrow (1956), qui inaugure le pop art.
Eduardo Paolozzi est né à Leith au nord d'Édimbourg, l'ainé d'une famille d'immigrants italiens. Il fait un an d'études au Collège d'art d'Édimbourg en 1943, un bref passage à la St Martin's School of Art en 1944, puis à la Slade School of Fine Art de Londres de 1944 à 1947, après quoi il commence à travailler à Paris.
L'expression « pop art » (abréviation de « popular art » en anglais, ou « art populaire » en français), créée sous l'impulsion de John McHale1, a été utilisée pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art britannique popularise le terme pop art pour indiquer que cet art était basé sur la culture populaire. Né à Londres, Lawrence Alloway n'a pas fait d'études supérieures. Il faisait partie de l'Independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.
Le Pop Art (Popular Art) s’est construit autour du cercle intellectuel de l’Independent Group dans les années cinquante en Europe et au milieu des années soixante pour les États-Unis. Ce groupe était composé des peintres Paolozzi et Hamilton, ainsi que du couple d’architecte Smithson et du critique d’art Lawrence Alloway qui fut le premier à prononcer le terme « Pop Art ». Ce terme prend appui sur la culture populaire de son temps en lui empruntant sa foi dans le pouvoir des images. Ce groupe (IG) a essentiellement basé sa recherche théorique sur la