Portrait de Gaston Miron
Gaston Miron est un poète québécois qui est né à Saint-Agathe-des-Monts. Tout jeune, il ressent qu'il existe une inégalité entre les francophones et les anglophones. Ayant grandis dans un milieu où l'anglais est une langue de prestige, il est bien placé pour rendre compte de la situation des Québécois. Il se rend compte de la relation d'infériorité qui existe entre les deux langues. Ils doivent traités les anglophones avec plus de respect,car ils sont plus prestigieux et que c'est eux qui sont en charge des entreprises. «Il fallait se montrer empressé, respectueux,poli, ne pas leur déplaire, car ils représentaient une mine d'or comme clientèle et employeurs. Aussi, j'évitais le plus possible les lieux de leur présence.» (page 219) Gaston Miron se sent mal à l'aise en la présence des anglophones qui causent une séparation entre les deux communautés et un malaise. Aussi, ils rabaissent le peuple en étant supérieure, tout cela à cause que l'Anglais jouissait d'un meilleur statut. Il voit que le Français est menacé avec cette grande influence qu'on les anglophones. Les gens ne se rende plus compte qu'ils sont en train de mélangé les deux langues: «Ce chevauchement des deux langues, plus exactement d'une langue sur l'autre, finissait par composer une trame indifférenciée, les mots allaient par couples et ces paires me saisissaient comme un seul signal.» (page 222) Ensuite, cette pression que l'anglais exerce sur le peuple, fait en sorte qu'il ne maîtrise plus leur français et il n'y pas un grand héritage pour elle. «À l'époque, l'école était à la fois championne du Bon Parler Français et championne du bilinguisme. D'une part, on nous apprenait à nous méfier des anglicismes, des termes anglais ou para-anglais, des tournures syntaxiques qui déteignaient de l'anglais sur notre langue,et, d'autre part, on nous ventait les avantages du bilinguisme, c'est-à-dire l'anglais.» (page 225), l'éducation prône les deux langues, mais elle