Aventure du pèlerin corpus
Un apologue, par définition, est un court récit en prose ou en vers renfermant une argumentation indirecte dans le but de délivrer un enseignement moral, une leçon.
Dans l’extrait « Aventure du pèlerin » du roman Ollivier, J.Cazotte présente la rencontre entre le roi de Naples et un Pellerin. La situation initiale présente la rencontre : « Un roi de Naples, il s’appelait Roger […] fit la rencontre d’un pèlerin » (lignes 1 et 2). Les temps sont caractéristiques du récit : imparfait et passe simple. Ils décident ensuite de faire route ensemble. On retrouve ensuite l’élément perturbateur : le pèlerin, à travers un miroir, propose de prouver que l’entourage du roi est hypocrite à celui-ci, puis la situation finale, dans laquelle le roi reconnaît que le pèlerin ne s’était pas trompé sur son entourage. La narration est descriptive et narrative et le texte est rédigé en prose : Il s’agit donc bel et bien d’un récit et non pas d’une poésie. De plus, le texte tend à enseigner au lecteur que les gens de la cour sont hypocrites. Pour cela, l’auteur a choisi un roi, symbole de puissance et de richesse, et son contraire, un pèlerin, symbole de liberté et de sagesse avec les nombreuses découvertes qu’il a faites au cours de sa vie. C’est ce dernier qui transmet l’enseignement, et non pas l’auteur ou le narrateur. Il utilise une allégorie du miroir, objet qui montre l’apparence et l’image qu’on renvoie. A travers ce miroir, le pèlerin propose au roi de voir si les courtisans veulent montrer leur vrai visage : « ce miroir […], représente d'abord les objets au naturel; mais par le secours de quelques mots chaldéens, l'homme qui s'y regarde, s'y voit tel qu'il aurait fantaisie d'être » (lignes 117 à 120). Aucun courtisan ne s’est dévoué : Le roi peut donc conclure, grâce à l’enseignement du pèlerin, que ses courtisans sont des hypocrites. Les caractéristiques d’Aventure du pèlerin sont donc celles d’un