Portrait à la façon de célimène
Selon les chiffres annoncés le 19 juin 2012 par Hillary Clinton, secrétaire d'état des États-Unis, vingt-sept millions de personnes seraient encore réduites aujourd'hui à l'esclavage, ce qui représente un peu mois de la moitié de la population française. L'esclavage est le fait pour un groupe social d'être soumis à un régime économique et politique qui le prive de toute liberté, le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles sans autre contrepartie que le logement et la nourriture. En quoi cette situation est-elle révoltante ? Pourquoi est-il urgent de mettre un terme à ces pratiques? D'abord parce que "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits" comme le stipule l'article 1 de la déclaration des droits de l'homme. Pour autant l'esclavagisme persiste, il prive les esclaves de leur liberté en les soumettant à un autre homme et bafoue leurs droits au profit de maîtres dépourvus de valeurs morales et de compassion. Cette situation ne peut persister, car elle ne profite qu'à l'auteur de ces horreurs. Elle déshumanise les esclaves en les traitant comme une simple marchandise sans âme. Un être humain ayant connu l'esclavage garde des séquelles psychologiques toute sa vie. Il faut rapidement trouver un moyen d'abolir totalement l'esclavagisme, certes, moins important qu'auparavant, mais, toujours présent pour autant. Quatre hommes ont étés inculpés l'année dernière en Grande Bretagne pour esclavage, après avoir forcé 24 personnes à travailler dans des conditions inhumaines, mais cela n'est qu'un fait parmi tant d'autres. Comment ne pas être révolté en apprenant de telles nouvelles? Cette situation est d'autant plus révoltante que la population actuelle, en 2013, possède un recul considérable sur les conséquences de l'esclavagisme exercé durant les siècles derniers. De nos jours, un point d'honneur est mis