« Pour que la fiction opère, nous avons besoin de croire à l’existence d’un personnage en qui se résument et se concentrent les actions qu’organise la fable. » selon vous, une telle croyance est-elle indispensable à la

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Le lecteur en lisant, se livre, s’oublie, se compare, s’absorbe. Sur le modèle et à l’image du personnage, il devient autre. Un personnage de fiction est un être imaginaire issu d'une œuvre de fiction. Le héros est alors identifié par le lecteur comme un surhomme, un idéal ou même tout simplement une personne courageuse. Si sa conduite ne correspond pas à un idéal, ce héros peut être qualifié d'antihéros. « Pour que la fiction opère, nous avons besoin de croire à l’existence d’un personnage en qui se résument et se concentrent les actions qu’organise la fable. », dit Danièle Sallenave qui pense qu’il faut croire à un personnage pour être plongé dans une œuvre de fiction. Ainsi dans une œuvre deux types de personnages subsistent ceux qui font l’action et ceux qui la subissent. Or, une telle croyance est-elle indispensable à la lecture d’une œuvre de fiction ?
Dans un premier temps, nous verrons en quoi cette croyance est indispensable à la lecture d’une œuvre, puis qu’elle n’est pas essentielle à la lecture d’un récit.

Cette croyance est indispensable à la lecture d’une œuvre de fiction. En effet, le lecteur peut s’identifier au personnage de l’histoire. Cela peut passer par des points communs, où des mêmes traits de caractère. Cette identification permet de s’inventer une vie, ou de vivre une vie au travers d’un personnage. Comme dans l’Odyssée d’Homère et dans Ulysse From Bagdad d’E. E. Schmitt, le héros veut rentrer chez lui et à un moment du roman d’aventure fait une pause dans le récit. Il raconte aux Phéaciens ses aventures pour arriver jusqu’à eux. Le lecteur peut d’autre part, comparer le personnage à quelqu’un proche du lecteur : il peut percevoir dans le caractère, le point de vue, ou son physique des caractéristiques qu’il reconnait. Il peut aussi lire pour suivre les péripéties d’une personne qu’il côtoie. Par exemple, une personne âgée qui lit une œuvre sur sa ville natale et qu’il retrouve un homme qu’il connaissait, va pousser cette personne à

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