Pour quelques tomates de plus...
Ce texte est un extrait de «Le monde diplomatique» écrit par Aurél et Pierre Daum en mars 2010. Il relève, des conséquences des demandes de tomates des consommateurs français entre décembre et février. Or, en France, ce n'est plus la saison, donc les tomates proviennent d'Espagne, plus précisément d'Andalousie. Mais cette exportation à des répercutions sur la population locale et la planète. Tout d'abord, les ouvriers des plantations sont très mal logés et ont de dures conditions de travaille. Ils vivent dans des petits HLM et souvent, ils sont à quinze dans la même pièce et sont très mal payés. Ils travaillent sous une chaleur réputée la plus chaude en Europe. Leur salaire est minime par rapport à celui français. Les personnes touchent trente-deux à trente-sept euros par heure, alors qu'en France il est à cinquante-cinq euros. La production excessive de tomate, s'explique par le fait qu'en France, durant l'hiver, le kilogramme de tomates devrait être à plus de deux euros, pour une production locale. Lorsque la tomate provient d'Andalousie, le kilogramme est à moins de deux euros car les acheteurs paient moins cher donc, la qualitée du produit est moindre, la tomate est dure, farineuse et à aucun goût. Cette demande à des répercutions sur la planète au niveau environemental et énergétique. Durant l'hiver français, cinq cent camions partent rempli chaque jour de cargaisons, et le plus souvent de dirigent vers l'Europe et parcours plus de mille kilomètres. Ils libèrent quarante-cinq litres de gazole tous les cent kilomètres. De plus, une forte demande énergétique est demandée pour alimenter les deux moteurs des camions et la préservations des tomates en chambre froide.