Pourquoi la banane antillaise est-elle un bon exemple de la mondialisation des échanges ?
Produites sous les tropiques, les bananes sont consommées par les pays développés une bonne partie de l’année. Grâce à la mondialisation des échanges, elles arrivent dans les centrales d’achat à bonne maturité.
Fruit exotique qui pousse sous les tropiques, la banane commence son processus de vie dans les pays développés. Dans le cas présent, la banane antillaise pousse sur l’île de la Martinique (département français d’Outre-mer). Les semences des bananes, elles, proviennent de Saint-Mathieu de Tréviers dans l’Hérault et arrivent en Martinique par avion. Après, les semences sont placés sous serre de sevrage à l’abri des parasites pour environ cinq mois. Il faut attendre deux mois pour obtenir un œilleton et cinq mois pour une fleur. Ensuite, elles y sont trempées, désinfectées décortiquées détachées et triées. Suite à cela, les fruits sont acheminés à Fort De France par Poids lourd dans des conteneurs et sont stockés à 13°C pour ralentir leur maturation pendant une quinzaine de jours. Puis les bananes sont transportées vers la métropole en cargos. Arrivées au port de Dunkerque en France, elles ont parcourue 6952 km. Une fois déchargées, elles sont transportées en camion au sud de Rungis et y sont stockées pour la fin du processus de maturité entre 16°C et 18°C.
Comme nous pouvons le constater, c’est surtout grâce aux différents moyens de transport que les bananes sont acheminées dans les différents espaces dans lesquelles la banane est traitée. Une meilleur organisation et gains de temps montrent une progression des transports. De plus l’arrivée de la gestion informatisée des marchandises facilite leur transport. Se rajoute à cela une modernisation des transports (l’avion, le bateau, le camion). Et c’est la combinaison de ces trois modes de transports qui accélère la mondialisation des échanges. De plus, il y a également l’invention du conteneur qui supprime les